Ce que nous ♥ des DCAV

Ça ne manque jamais. Chaque jour, lorsque je marche avec mes petits-enfants le long du trottoir, des voitures passent à toute vitesse, apparemment sans tenir compte de l’école, du terrain de jeux et du parc tout proches. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas assez de panneaux. En fait, un panneau de zone scolaire est situé sur mon terrain avant. Cependant, ayant appris que les dispositifs de contrôle automatisé de la vitesse (DCAV) sont implantés dans la région de Durham, je suis encouragé par l’idée que ceux qui ignorent les limites de vitesse et ne semblent pas se soucier de la sécurité des enfants seront touchés au portefeuille. Mon seul espoir est qu’ils le soient suffisamment pour que cela ait l’effet recherché.
— R. Paxton, de la région de Durham
C’est un excellent programme! Je vis dans un secteur achalandé de Mississauga, et notre maison est entourée de trois écoles. Il y a toujours beaucoup d’élèves et de jeunes enfants dans le quartier, surtout pendant les heures de classe. J’espère que ce programme freinera bon nombre de conducteurs dangereux qui passent à toute allure sans se soucier de la sécurité des gens.
— G. Lacroix, de Mississauga
La question de l’utilisation des dispositifs de contrôle automatisé de la vitesse (DCAV) dans le cadre des efforts des municipalités et des services de police pour lutter contre la vitesse a suscité une attention publique et médiatique importante. L’Association des chefs de police de l’Ontario (OACP) a fortement appuyé l’utilisation des outils DCAV en tant que mesure importante de sécurité routière, particulièrement par l’adoption de la résolution 2021-01 : Expansion du contrôle automatisé de la vitesse et des revenus.
Les DCAV ont prouvé qu’ils réduisent la vitesse, changent le comportement des conducteurs et rendent nos routes plus sécuritaires pour tout le monde — conducteurs, cyclistes, piétons, et surtout les enfants et autres usagers de la route vulnérables. L’utilisation de ces outils est contrôlée par les municipalités et déployée dans des secteurs de la collectivité, comme les zones scolaires et les zones de sécurité communautaire, où ralentir sauve des vies et prévient des blessures graves.
L’OACP a clairement indiqué que les chefs de police de l’Ontario considèrent les DCAV non pas comme un outil de revenus, mais comme un outil de sécurité routière.
— Association des chefs de police de l’Ontario
Je suis président de l’Association des propriétaires de West Lansing, qui représente 1 100 maisons à North York délimitées par Sheppard Avenue au nord, Yonge Street à l’est, l’autoroute 401 au sud et le Don Valley Parkway à l’ouest. Notre collectivité a connu une intensification massive, marquée par la construction de 20 000 nouveaux logements à North York au cours des 15 dernières années environ. Cela a entraîné des conducteurs désespérés de trouver des moyens de contourner la circulation de plus en plus congestionnée dans le secteur Yonge/Sheppard/401. La demande croissante de nouveaux passages signifie que des voitures circulent à toute vitesse dans nos rues résidentielles comme s’il s’agissait de routes artérielles principales. Avec deux écoles primaires situées dans un secteur d’un kilomètre carré, vous pouvez imaginer à quel point il est dangereux de voir des voitures rouler dans ces rues de 40 km/h à des vitesses allant jusqu’à 70 km/h. Nos membres réclament à grands cris de réduire les limites de vitesse de 40 km/h à 30 km/h, mais ces conducteurs qui roulent trop vite ignorent déjà la limite actuelle de 40 km/h. Je ne suis pas certain de ce qui nous fait croire qu’ils ralentiront si la limite est réduite davantage. La seule chose qui changera les habitudes des conducteurs, c’est L’APPLICATION DE LA LOI.
— M. Capotosto, président de la West Lansing Homeowners' Association
J’amène régulièrement ma fille dans un parc à proximité, mais je la remets souvent dans sa poussette parce que je ne sens pas qu’elle est en sécurité avec certains conducteurs dans notre quartier. Je vis sur une rue tranquille de Mississauga avec plus d’une école à proximité, et certains conducteurs ignorent tout simplement les panneaux de zone scolaire et conduisent de façon imprudente dans le quartier. Je suis tellement reconnaissante que le contrôle automatisé de la vitesse soit arrivé en Ontario, et je pense que cela assure définitivement à nouveau la sécurité de nos rues!
— J. Chau, de Mississauga
De nombreuses municipalités exploitent des programmes de DCAV efficaces depuis plus de cinq ans, avec une acceptation publique et des données qui appuient l’efficacité de leur utilisation. Votre gouvernement a donné aux municipalités un outil incroyablement efficace, équitable et transparent pour changer le comportement des conducteurs et sauver la vie des usagers vulnérables de la route. Nous vous exhortons à ne pas retirer cet outil.
Les preuves sont claires : des vitesses plus basses sauvent des vies. La vitesse est un facteur dans un décès routier sur quatre au Canada. À Toronto, la réduction des limites de 40 à 30 km/h a réduit les collisions impliquant des piétons de 28 % et les blessures graves ou mortelles de 67 %. Une étude britannique a révélé que les limites de 30 km/h réduisaient les blessures mortelles de 63 %. Ces résultats ne peuvent pas être atteints uniquement par l’éducation et la sensibilisation, mais nécessitent des politiques fermes et une application rigoureuse de la loi.
— Parachute Canada